Lieu

Paysag.ist propose des services de jardinage et de paysagisme en romandie, dans la région de Lausanne. Installés à La Conversion, nous nous déplaçons volontiers à Lutry, Pully, Lausanne, Renens, Crissier etc. Spécialistes de la taille et de l’élagage d’arbres et d’arbres fruitiers, nous effectuons aussi l’entretien la taille de haies, la création de jardins potagers, le pavage en pierre naturelle et d’autres travaux respectueux de l’environnement.

Principes

L’entreprise paysag.ist favorise un équilibre des utilisations humaines et non humaines du jardin. Pour une cohabitation multi-espèces, nous plantons des essences locales et nous  un entretien adapté. Nous nous engageons à promouvoir la biodiversité, en appliquant par exemple les principes de la Charte des jardins.

Ces principes incluent:

– Par exemple la fauche tardive d’une partie au moins du jardin. L’herbe haute fournit un habitat à de nombreux animaux.

– Mais aussi la plantation d’arbres et arbustes d’essences locales. Cornouiller, houx, églantiers ou sorbier sont des sources de nourriture naturelle pour les oiseaux.

– Ou encore le maintien de milieux diversifiés. Les tas de pierres, de bois ou les petites mares sont des biotopes où vivent lézards, hérissons, grenouilles, et cætera.

Circuits courts

Basée sur l’idée de circuits courts, l’entreprise paysag.ist favorise l’utilisation et la réutilisation en cycles. L’entreprise propose l’installation de systèmes de recyclage des eaux de pluie et des matières végétales.

Par exemple, nous vous aidons à disposer des citernes à proximité des écoulements des eaux de toits. Ainsi, vous pourrez irriguer votre jardin sans frais ni adjonction d’eau potable.

Ou alors, nous vous aidons à installer un compost en bordure de terrain. Vous transformerez ainsi vos épluchures et autres déchets ménagers en de précieuses ressources pour enrichir vos sols. Il n’y a qu’à laisser se développer la vie invisible, mais infiniment riche, de nos sols. Comme le précise le pédologue Claude Bourguignon, «80% des organismes vivants vivent là», dans les sols.

Vie des sols

A la fin du XIXe siècle déjà, Victor Hugo notait le paradoxe que constitue l’évacuation des déchets par l’égout.

«On expédie à grands frais des convois de navires afin de récolter au pôle austral la fiente des pétrels et des pingouins, et l’incalculable élément d’opulence qu’on a sous la main, on l’envoie à la mer. Tout l’engrais humain et animal que le monde perd, rendu à la terre au lieu d’être jeté à l’eau, suffirait à nourrir le monde» (Les Misérables, Tome V, Livre II, Chapitre I).

L’évacuation par l’égout va de pair avec l’importation de fertilisants. De plus, les intrants devaient parcourir des distances énormes. Tandis que la réutilisation des déchets sur place permet à la fois une économie de dépenses et d’énergies. Mais surtout, en compostant ses déchets, on augmente la vie des sols. Accessoirement, on améliore aussi leur productivité.

Alors que l’industrie pétrochimique préconise l’utilisation d’engrais de synthèse et d’OGM, une simple réutilisation des matières que nous considérons comme des «déchets», mais qui constituent la nourriture des sols, permet de boucler la partie du cycle qui sépare la mort du retour à la vie végétale: cette digestion par le sol et ce retour à la fertilité en sous-sol constituent la grande inconnue d’une science agronomique qui s’est, au cours du XXe siècle, obstinée à ne voir que le sur-sol, ou la terre comme une surface.

Paysag.ist propose au contraire de prendre en considération les nouvelles recherches scientifiques dans le domaine de la pédologie.  Les cylcles de vie comprennent la vie du sol et le considère mais comme une succession de couches. En effet, le sol n’est pas une surface discrète, séparant nettement le dessus et le dessous. Au contraire, la vie du sol interagit nécessairement avec la vie du dessus et du dessous.

Des outils simples: Pour plus de travail, moins cher

L’entretien des jardins au plus près des principes de la permaculture favorise également les outils simples. Les outils simples ont pour avantages de contrer le surendettement et la relation de dépendance aux banques et aux fabricants. Dans Walden, H.D. Thoreau déplorait déjà cette relation quand il affirmait que «les hommes sont devenus les outils de leurs outils» (Walden, Siltwell: Digireads.com, 2005, p.20). Au contraire, les outils «conviviaux», comme les appelait Ivan Illitch, ne coûtent pas cher. Et ils sont facilement réparables.

L’utilisation d’outils simples propose de réduire les coûts d’utilisation et d’entretien. En conséquence, les factures pour l’entreprise et pour les clients diminuent. Diminuent aussi les nuisances écologiques de l’utilisation de machines bruyantes et polluantes. En valorisant la main d’œuvre plutôt que la machine, le même travail peut être effectué en plus de temps, mais pour le même prix: un talus fauché avec une faux à CHF 100.- plutôt qu’avec une débroussailleuse à CHF 1’000.- représente un travail plus long, mais moins onéreux, puisqu’il ne nécessite aucun amortissement du capital.

Au final, la simplicité de l’outillage mène à une augmentation du nombre d’heures travaillées et à une augmentation de l’emploi, tout en retirant la capitalisation du prix de la main d’œuvre. Autrement dit, pour tous les travaux qui peuvent être effectués sans machinerie onéreuse, la simplicité d’un outillage dont l’entretien peut être fait maison conduit à obtenir le même salaire pour une facture moindre, et pour plus d’emploi.